19 août 2005

Retour à Kyiv.

J'ai quelques heures à passer à Kyiv avant mon vol pour Bruxelles. Je visite le musée de la catastrophe de Tchernobyl. C'est vivant et intéressant, il y a beaucoup de documents, mais la plupart sont en russe. Il y a beaucoup d'objets évoquant la solidarité internationale et l'aide humanitaire après la catastrophe. Je n'avais que 7 ans quand c'est arrivé, mais ce musée me rappelle les collectes de jouets pour les enfants de Tchernobyl à mon école. C'était enfoui si profondément dans ma mémoire, je l'avais presque oublié.

J'ai le temps d'aller voir la statue géante de la Mère Patrie. J'y vais en bus ; il est bondé et je dois me battre pour y monter avec mon gros sac à dos. A un arrêt, je descends pour laisser descendre d'autres passagers. Mais je ne remonte pas assez vite, des gens me bousculent et il n'y a bientôt plus assez de place pour moi. La prochaine fois, j'oublierai la politesse. Par chance, le chauffeur a vu ce qui s'est passé, et me fait monter dans sa cabine. C'est spacieux et il y a la clim !

La Mère Patrie ressemble un peu à la Siegessaüle de Berlin, en (encore) moins gracieux.

Mais l'heure tourne et je dois prendre la direction de l'aéroport. Je suis un peu inquiète à propos du passage en douane, parce que je transporte des tas de choses que je ne suis pas sensée sortir du pays, notamment de la monnaie ukrainienne et tous ces points où j'avais coché "non" sur le formulaire d'entrée. En fait, les contrôles ne sont pas si serrés, et tout le monde s'en fiche.


Je suis triste de quitter l'Ukraine, mais je sais que j'y reviendrai, tôt ou tard.