02 août 2005

Arrivée à Kyiv (Kiev).

Bon, je suis dans l'avion pour Kyiv. J'atterris à minuit et je ne sais toujours pas où je vais dormir. J'étudie mon guide à la recherche d'hôtels proches des arrêts de bus entre l'aéroport et le centre-ville. L'hôtel le plus abordable semble être à 15 minutes de marche. Mais, alors que nous survolons Kyiv, je réalise que les rues sont peu ou pas éclairées. Marcher seule avec mon gros sac à dos ne sera pas sûr :-(

Après une procédure douanière qui date de l'ère soviétique (avez-vous des imprimés ? des médicaments ? des moyens de communication ? - j'ai appris plus tard que je n'avais pas besoin de remplir ce formulaire), je me retrouve dans le hall d'arrivée, où les gens attendent parents et amis. Un jeune couple arbore un panneau "Hostel Kiev". C'est la principale auberge de jeunesse de Kyiv. Je tente le coup !

Ils ne parlent pas anglais, mais ils attendent deux Belges, dont l'une parle polonais. Après une courte conversation faite de français, flamand, anglais, polonais et russe, je me joins à eux dans le "taxi" pour l'auberge de jeunesse.

Mon guide dit qu' "un trajet en voiture à Kiev guérit de l'athéisme". C'est vrai. Le jeune "chauffeur de taxi" a une voiture puissante et une copine à impressionner. Il roule à 220 km/h sur l'autoroute 2 x 5 voies.

Prochaine épreuve, l'ascenseur de l'auberge de jeunesse. Le genre d'ascenseur qu'on ne voit que dans ses pires cauchemards. Eux aussi guérissent de l'athéisme. On devrait y mettre une icône, comme dans les cars et les avions. Il est étroit, mal éclairé, sale, usé, cahoteux et fait des bruits atroces. Bon, mon sac est lourd et il y a 9 étages, donc je n'ai pas trop le choix.

L'auberge de jeunesse est presque vide. J'ai droit à une chambre de trois lits pour moi toute seule. Il n'y a pas de lumière dans la salle de bain. Je ne pensais pas avoir besoin de ma Maglite si vite.