09 août 2005

Simferopol. Le trolleybus de Yalta.

Je me réveille à Simferopol. Bon, maintenant que je suis en Crimée, qu'est-ce que je fais ?
Je déniche le club spéléo "Onyx" qui gère les grottes de Chatyr-Dag. On convient d'une visite des deux grottes demain.
Puis je me trouve une chambre à l'Hôtel Ukraina. C'est deux fois plus cher que l'Hôtel Passage à Odessa, mais beaucoup plus confortable, et il y a de l'eau chaude !
Je suis fatiguée et je n'ai pas trop envie de marcher aujourd'hui, alors je prends la plus longue ligne de trolleybus du monde : 80 km de Simferopol à Alouchta et Yalta, 2h30 de trajet à travers les Montagnes de Crimée, avec un col à 750 m.







Je déteste Yalta, c'est envahi de touristes. La seule chose intéressante est un chantier, où un maçon scie un moellon de pierre avec une scie classique, presque aussi facilement que du bois.







La façon dont les Ukrainiens utilisent la pierre à bâtir m'étonnera toujours. Ils utilisent ces petits moellons de meulière moche pour les bâtiments nobles, et d'énormes blocs de calcaire fin et très blanc pour les constructions de second rang.

Je retourne vite à Simferopol, mais pas en trolley. Un minibus fait gagner une heure.


La Crimée est beaucoup plus russe qu'ukrainienne. Il y a une majorité de russophones. 95 % des touristes sont russes (les autres étant biélorusses, ukrainiens ou des pays baltes). J'ai vu plusieurs panneaux bilingues où la version ukrainienne a été vandalisée. Ca me rappelle les querelles entre Flamands et Wallons en Belgique. A Simferopol, ce panneau indique les directions de Yevpatoria (en Crimée) et de Moscou, mais pas de Kyiv, alors que c'est la même route.