18 août 2005

Donetsk. Voyage à Kyiv.

Il fait frais dans ma chambre ce matin : seulement 29 °C !

La priorité du jour est de m'assurer que je serai à Kyiv à temps pour mon vol pour Bruxelles. Après 40 minutes de queue, j'obtiens un billet de train pour ce soir. Il ne restait plus que des places en première classe.

Je tente ma dernière chance de voir quelque chose d'intéressant à Donetsk : le Museum d'Histoire Naturelle. Il y a bien plus que des fossiles et des animaux empaillés. On y raconte l'histoire du Donbass sur 4 étages, avec beaucoup d'objets et de documents de l'époque soviétique. Il y a quelques lampes à carbure, mais elles ont l'air allemandes.

J'ai des heures à tuer, alors je prends des trams au hasard. Ce dépôt présente la gamme complète de voitures, de la plus ancienne à la plus moderne que j'ai vues en Ukraine :




Le train pour Kyiv ressemble beaucoup à celui qui m'a amenée à Donetsk, mais celui-là a des fleurs en plastique dans le couloir. Je partage mon compartiment avec un homme d'affaires qui s'appelle Oleg. Il est très bavard, mais ne parle que russe et ukrainien, alors la conversation est très limitée. Il me pose beaucoup de questions, mais je ne peux guère y répondre. Il m'explique pourquoi il n'aime pas le président de la république d'Ukraine, Victor Iouchenko, mais je n'en comprends pas la moitié. Il m'explique beaucoup de choses, en fait, mais je n'y comprends pas grand'chose.
Nous partageons bières, calamar séché et toasts au saumon. Je découvre la présence d'un décapsuleur caché en dessous de la table.
Oleg est gentil, mais vraiment trop bavard et fatiguant au bout d'un moment. Je l'ignore en faisant semblant d'être très absorbée par mon bouquin, et il se tait. Je suis un peu inquiète parce qu'il a bu de nombreuses bières, mais il n'a rien tenté de déplacé.